Environ 3 000 personnes se sont réunies Place de la République à Paris, dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 février pour réclamer une autre politique du logement.
Une scène, des concerts, des stands, mais aussi des lits de camp,installés là pour que les passants volontaires fassent l’expérience d’une nuit dans le froid. Et des prises de paroles de SDF, pour témoigner de la férocité d’une vie à la rue.
À Paris, la place de la République a pris l’allure d’un festival jeudi 12 février dans la soirée. En tout, 33 associations du « Collectif des associations unies » (Fondation Abbé Pierre, Médecins du monde, Armée du salut, Secours catholique, Emmaüs, etc.) ont lancé un appel à la « mobilisation générale », suivi par près de 3 000 personnes venues crier leur refus contre l’exclusion.
Parmi eux, essentiellement des militants associatifs, des bénévoles, mais aussi des personnes sans abri, et des simples citoyens.
Forte mobilisation des militants
« L’information sur l’événement a bien tourné sur les réseaux sociaux, nous sommes deux fois plus que lors de l’édition précédente », se félicite François Soulage, président du collectif Alerte contre la pauvreté. La manifestation a toutefois moins mobilisé que la toute première organisée en 2008, dans la foulée du mouvement des Don Quichotte, sous la houlette d’Augustin Legrand.
« Nous exigeons une politique de solidarité beaucoup plus ambitieuse, qui permette enfin de rendre effectif le droit au logement et à l’hébergement », a déclaré au micro la chanteuse Jeanne Cherhal, qui a prêté sa voix pour lire l’appel des organisations de solidarité.
Autour de la scène, des distributions gratuites de sandwichs et de boissons chaudes pour les sans domicile, un abri modulaire en bois proposé par Médecin du Monde dans les bidonvilles, un espace composé d’une quarantaine de lits pliants tenus par Emmaüs, mis à disposition de qui veut dormir là, à partir de 23 h 30.
Source : La Croix 13/02/2015
L’association Gestare a été représenté par Monsieur David ROGER, résidant de la Pension de Famille l’Atelier. Il a contribué, avec son témoignage, à faire de ce rassemblement une expérience inoubliable.